
Conduire sans assurance : la fausse bonne idée
En France, il y aurait plus de 750 000 conducteurs qui ne seraient pas assurés. Les jeunes conducteurs sont les plus nombreux car en général les compagnies d’assurance refusent de les assurer ou le font mais à des tarifs dissuasifs. Autre facteur qui favorise la recrudescence des chauffeurs non assurés : l’allègement de la sanction depuis la loi sur la modernisation de la justice. Le défaut d’assurance reste cependant risqué.
Un allègement des peines trompeur
Avec la loi sur la modernisation de la justice du 21ème siècle, conduire sans assurance entraîne le paiement d’une amende forfaitaire de 500 euros. Si l’amende est réglée dans les 15 jours ou payée directement à l’agent qui a constaté l’infraction, elle sera minorée à 400 €. La majoration à 1000€ quant à elle ne sera appliquée que si l’amende n’est pas consignée dans les 45 jours. Quand on sait qu’une assurance auto coûte un peu plus de 600 € en moyenne, il est très tentant de ne pas se faire assurer.
Cependant, en cas d’accident la situation pourrait très vite mal tourner. En principe, c’est le Fonds de Garanties des Assurances Obligatoires des Dommages qui s’occupera de la réparation des dégâts. A charge pour cet organisme de se retourner contre le responsable de l’accident par la suite en lui faisant payer une certaine mensualité. S’il y a eu mort d’homme, le responsable non assuré risque d’être endetté à vie.
Une peine plus grave en cas de récidive
La récidive est plus gravement sanctionnée. En effet, outre une amende qui peut s’élever à 3750€, le permis du récidiviste peut être retiré avec une possibilité d’autres peines complémentaires (travail d’intérêt général, confiscation de la voiture…).
Actuellement, il faut fournir un justificatif d’assurance pour obtenir une carte grise. Ce qui facilitera l’identification des conducteurs non assurés. Si vous n’avez pas assez d’argent pour souscrire une police d’assurance, sachez qu’il existe des moyens pour payer moins.